Accompagnement nutritionnel
en EHPAD

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Améliorez significativement la santé de vos résidents en EHPAD avec le suivi nutritionnel individualisé

Agissez contre la dénutrition en EHPAD avec le soutien d’un diététicien CDIET pour soulager vos professionnels sur la question nutritionnelle et améliorer la qualité de vie et la santé de vos résidents.

Améliorez le suivi de la nutrition en EHPAD

La dénutrition est une épidémie silencieuse qui touche des centaines de milliers de personnes en France. Elle est l’une des causes principales d’hospitalisation des séniors, et aussi un enjeu sanitaire majeur au sein des EHPAD où l’on estime que 270 000 résidents sont touchés par la dénutrition. Ses conséquences sont nombreuses : perte du tonus musculaire, augmentation significative du risque de chutes, apparition d’escarres ou encore baisse d’efficacité de la médication. Tous ces événements font baisser significativement la qualité de vie des résidents en EHPAD.

En parallèle, ils impliquent autant d’actes supplémentaires que les professionnels de l’EHPAD doivent réaliser au quotidien. Cela représente finalement un surcoût humain et financier dramatique pour l’établissement comme pour le système médico-social. Les quelques études spécifiquement dédiées à ce sujet tablent sur un surcoût de prise en charge de 6 500 € pour un résident d’EHPAD à risque de dénutrition et jusqu’à 10 000 € pour un résident dénutri. Ce surcoût est majoritairement répercuté sur du temps humain de soin ou d’accompagnement à l’autonomie. Correctement prendre en charge la dénutrition en EHPAD, c’est ainsi directement soulager le personnel de l’établissement. C’est aussi réduire drastiquement certaines lignes budgétaires, comme celle de la consommation de Compléments Nutritionnels Oraux.

La réponse à la dénutrition dans les EHPADs est cependant complexe. Elle se doit d’associer les différents professionnels (soignants, administratifs, hôtellerie …) qui accompagnent les résidents au quotidien afin de pouvoir mettre en place des actions individuelles et collectives efficaces de repérage, de prise en charge et de sensibilisation de l’ensemble de ces acteurs.

Un retour sur investissement rapide et concret

L’intervention de CDIET suscite des économies directes et rapides pour les finances de l’établissement, et d’autres économies sur le moyen terme. Les méthodes de calculs du retour sur investissement sont complexes, et nous vous invitons à consulter notre étude à paraitre à ce sujet. Un exemple concret, la consommation de CNO.

Les CNO sont souvent prescrits de façon automatique, comme seule réponse à une perte de poids, et la pertinence de la prescription dans le temps n’est pas nécessairement réévaluée sur des bases régulière. Ceci entraine de fait une surconsommation et parfois des refus de la part des résidents. L’intervention de notre diététicien et la mise en place d’un suivi mensuel permettent d’avoir une gestion optimale des compléments :

  •  Prescription uniquement dans les cas où ceux-ci sont la seule solution envisageable ou améliorent les chances de succès thérapeutique (en diminuant fortement le temps de cicatrisation des escarres par exemple). Nous préfèrerons toujours d’autres méthodes quand cela est possible (enrichissement, fractionnement, etc.) afin de réduire considérablement le nombre de CNO prescrits et de les remplacer par des actes moins couteux.
  • Évaluation mensuelle du besoin et arrêt de la prescription dès qu’une nouvelle solution est abordable, toujours dans le but d’avoir une prise en charge adaptée aux besoins de chaque résident et une maîtrise des coûts liés à la nutrition.

Le recours au CNO lors de l’intervention des professionnels diététiciens est mieux ciblé et mieux suivi que sans intervention ; impliquant une réduction relative du recours au CNO de 3 mois sur l’ensemble des personnes dénutries ou à fort risque de dénutrition, en moyenne dans l’établissement.

Ainsi, pour un coût moyen référencé de 1.70 € pour un CNO seul (sans la prise en compte des gestes associés), cette réduction représente au moins 4100 € par an pour un établissement de 80 résidents.

Cette simple économie constatée chez chacun de nos partenaires finance plus de la moitié de l’accompagnement CDIET et ne constitue que la partie la plus abordable du calcul économique.

Le personnel d'EHPAD témoigne du service CDIET

Déroulement de l' action CDIET

Sensibiliser l’intégralité des professionnels de l’établissement au repérage des troubles nutritionnels, dont la dénutrition en EHPAD, et aux techniques de prises en charge selon chaque métier.

    • Développer la compétence et les connaissances « nutrition » avec des actions de sensibilisation de l’ensemble du personnel.
    • Développer le repérage des problématiques de dénutrition auprès des professionnels.
    • Développer des outils spécifiques de prévention de la dénutrition en EHPAD à l’usage du personnel et des résidents dans une démarche de promotion de la santé en fournissant le matériel pédagogique (imprimé et numérique) nécessaire dans l’avenir à l’établissement.

Détails de l’action :

    • Session de sensibilisation à la dénutrition et au parcours CDIET pour les professionnels concernés par le projet. Durée d’1h30
    • Formation complète sur la prévention, repérage et prise en charge des troubles nutritionnels des personnes âgées à destination des cadres santé et référents nutrition. Durée de 7h, peut être découpée en modules de 45 min tout au long de programme.

Les formations sont réalisées par unediététicienne CDIET à distance, des fiches et affiches pédagogiques seront systématiquement fournies.

Évaluer la situation nutritionnelle et prendre en charge individuellement l’intégralité des résidents de l’EHPAD, au moins une fois par mois.

    • Établir un diagnostic ainsi qu’un suivi du poids et de l’IMC.
    • Automatiser transmission numérique des informations entre les référents nutrition et la diététicienne CDIET afin de décharger au maximum le travail d’investigation du personnel de l’établissement.
    • Mettre en place, renforcer ou ajuster, si elle existe déjà, la prise en charge nutritionnelle individualisée des résidents et les dépenses associées (ajustement des CNO, enrichissement, gaspillage, liens avec la cuisine et l’hôtellerie).

Le suivi et la prise en charge nutritionnelle sont généralement proposées sur 12 mois, sur un rythme de cycle mensuel qui est le suivant :

  1. Remontée des informations. Le référent nutrition de l’établissement s’assure que quelques informations clés soient saisies sur le logiciel de soin de l’établissement ou sur les formulaires intelligents CDIET (1 minute par bénéficiaire et par mois).
  2. Réunion de coordination. 1 à 2 fois par mois, par téléphone ou en visio, le référent nutrition et le diététicien échangent sur les personnes suivies ; le diététicien propose ses recommandations en adéquation avec l’avis du référent (3 minutes environ par bénéficiaire et par mois).
  3. Comptes-rendus. Un compte-rendu est généré pour chacun des résidents, et associé à des fiches techniques pour facilité la mise en place des recommandations du diététicien. L’équipe médical y a accès à tous moments.

Il faut souvent 2 à 3 mois pour atteindre un rythme de routine. Des résultats sont visibles dès le premier moi, notamment sur la cohérence des actions mises en place pour la prise en charge des résidents d’EHPAD et sur la consommation de CNO.

Au bout de 6 mois, l’organisation de l’établissement pour délivrer les bonnes prises en charges nutritionnelles est complètement calée et routinière, et la situation nutritionnelle des résidents est nettement améliorée (jusqu’à 35 % de situations à risque de dénutrition en moins, et 15 % de situation de dénutrition en moins) ; et c’est à ce moment-là que d’autres gains peuvent commencer à s’observer.

Proposer des ateliers aux résidents en fonction de leur besoins spécifiques et des risques nutritionnels de l’EHPAD. En premier lieu, sensibiliser les résidents à la communication sur leur assiette et sur le plaisir de la table.

Format de la séance de sensibilisation préliminaire de l’équipe d’animation : Le diététicien CDIET transmet à l’équipe d’animation une base de scénario d’atelier sur le thème désigné. Cette base est discutée et améliorée (coconstruite) avec l’équipe d’animation pendant une session d’une heure – pour être adaptée aux spécificités de l’établissement ; et afin que l’équipe d’animation puisse se saisir parfaitement du sujet, prévoir l’organisation et les difficultés de la séance, décliner la séance en plusieurs scénarios possibles (afin de les mobiliser plusieurs fois de manière originale systématiquement).

Format de la séance collective : L’atelier lui-même est rendu par l’équipe d’animation suite à la co-construction du scénario. Il dure entre 30 minutes et une heure selon les souhaits de l’équipe d’animation. Il se veut ludique et participatif, avec comme valeur première (lorsque la situation sanitaire le permet) la manipulation d’ingrédients et d’objets culinaires, mais aussi la dégustation (dont olfactive), voire la préparation culinaire le cas échéant. L’équipe d’animation peut mobiliser ce scénario autant de fois que nécessaire – le matériel pédagogique fournit est réutilisable, il est nécessaire de racheter pour chaque atelier les matériaux consommables nécessaires (ingrédients typiquement).

Quelques exemples de thématiques :

    • Les sens : remobilisation du goût et de l’odeur
    • La communication autour de l’alimentation
    • L’hydratation
    • Le manger main