etude de cas ehpad cdiet

CDIET a permis de détecter 22 cas de dénutrition dans un EHPAD. 11 sont désormais stabilisés.

C’est une succès story que l’équipe de CDIET est fière de vous partager.

Pendant 10 mois, d’octobre 2019 à août 2020, un suivi nutritionnel via CDIET a été mis en place au sein de l’établissement Louise Michel. Ce suivi s’est fait dans le cadre de l’expérimentation du projet européen InDemand qui visait à tester une alternative aux prises de sang comme critère de la dénutrition. (albuminémie et CRP)

Les défis rencontrés

La prise en charge des personnes âgées en Établissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes n’inclut pas toujours l’intervention d’un diététicien nutritionniste. 

La crise sanitaire du COVID19 a eu des conséquences sur la détection de la dénutrition, notamment à cause du manque de personnel. Pendant le premier confinement le suivi nutritionnel a été mis en pause faute de professionnels disponibles.

À la reprise du suivi, CDIET a observé une perte de 1-2 kg systématique sur l’ensemble des résidents. Une donnée tristement révélatrice des conséquences de la crise sanitaire du COVID19, notamment à cause de l’isolement.

La solution CDIET : de la détection à la stabilisation

Le service CDIET a été mis en place et a permis un suivi nutritionnel à distance personnalisé avec adaptation de la prise en charge pour les résidents en rémission post COVID19 ainsi que pour les autres résidents. Cette solution permet une mise en place de la détection de la dénutrition entièrement sécuritaire, avec un risque limité de contaminations au COVID19.

Après la phase de détection, une liste de conseils a été émise pour une prise en charge collective. L’enrichissement collectif de l’alimentation a été mis en place en travaillant de pair avec la cuisine de l’établissement. 

Des résultats très encourageants pour la santé des personnes âgées

Sur les 48 résidents de l’EPHAD, 22 cas de dénutrition ont été repérés dont 11 qui ont été stabilisés puis pris en charge avec succès en période de crise sanitaire. 

La fin de l’expérimentation a eu lieu peu de temps après la reprise du suivi nutritionnel, par conséquent le temps d’accompagnement post-confinement COVID19 a été très court, empêchant ainsi de mesurer pleinement l’évolution que nous pensons favorable pour les cas restants.

Grâce au suivi CDIET on se rend compte que la prévalence de la dénutrition au sein de l’établissement est au moins divisée par 2 en comparaison des statistiques épidémiologiques qui l’estiment > 45% (Prévalence de la dénutrition dans un EHPAD et expérience d’un programme global de prise en charge, CHAULEUR  et AL)